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Les petites lubies

19 janvier 2014

détente des zygomatiques

Une fois n'est pas coutume, un truc vraiment ras les pâquerettes, c'est le cas de le dire, mais ça m'a bien fait rire... :)

 

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30 décembre 2013

Des étincelles sur les braises de 2013...

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Je vous souhaite un doux réveillon, et j'aimerais vous dire ceci : en 2014, ce serait bien qu'on se (re)voit, non? En tout cas, c'est un de mes voeux :))

Très belle fête à vous demain, qu'elle soit organisée ou imprévue, petite ou grande, simple ou folle, débridée ou sage, dans tous les cas, qu'elle vous mette plein d'étincelles dans les yeux!

Bises à vous

 

 

27 décembre 2013

Le goût du papier

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Je n'arrive plus à lire, cela fait des semaines. Le papier ne caresse plus mes doigts, les lettres ne dansent plus sous mes yeux, la petite musique des mots ne me touche plus, ne m'émeut plus, ne me dit plus rien. Je ne sais pas où mon plaisir a disparu, s'il est parti vers d'autres yeux, sous d'autres doigts, ni s'il reviendra bientôt. Les pages des livres qui gisent au pied de mon lit sont blanches comme de la craie, et je n'ouvre jamais de nouveau chapitre, même avant de m'endormir. Mes rêves sont devenus si lisses qu'ils glissent sur les couvertures glacées des romans que je caresse sans même les ouvrir. Il y a bien parfois une phrase qui s'échappe et vient briller dans mon regard, mais sitôt lue elle se perd entre les pages désséchées, et je ne la retrouve jamais. Oui, les mots sont dissipés depuis quelques temps, ils prennent la fuite quand je m'approche, et je décroche. Je voudrais retrouver le goût des livres que l'on dévore, le goût de ceux qui s'ouvrent en plein milieu de la nuit et se referment au petit matin, celui des pages qui se remplissent de sable, de miettes de gâteau, de larmes. Je ne saurais dire pourquoi, mais ce goût-là me manque, un peu comme si j'avais perdu le fil, un peu comme si le ciel me faussait compagnie.

 

4 décembre 2013

Soleil glacé

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Cet hiver devra être ensoleillé. Et rigoureux. Un froid hardi, des rayons ardents. Des couleurs franches. Des contrastes évidents. Cet hiver devra savoir ce qu'il veut. Et me pousser devant.

PS : merci beaucoup pour vos messages de retour...  :)

 

 

17 novembre 2013

Revenir sans prévenir...

 

J'aime les débuts qui ne savent pas encore où ils vont.

J'aime quand tu tiens ma main gelée.

J'aime perdre les pédales, perdre le nord, perdre la boule, perdre la raison.

J'aime le bruit du vent dans les roues des vélos, comme un grillon qu'on promène.

J'aime ta main sur ma nuque.

J'aime les matins glacés qui figent la rosée.

J'aime les fruits secs et les pommes juteuses.

J'aime mon chien qui pue, c'est ma seule tolérance olfactive.

J'aime que la lune me poursuive quand je roule la nuit.

J'aime que tu m'ôtes les mots de la bouche.

J'aime que Julian Casablancas me fasse l'amour en chantant Trying your luck.

J'aime les sommeils fiévreux, pleins de folies brûlantes et de rêves infernaux.

J'aime les chips de crevette qui mordent la langue.

J'aime être saoule, ça me rend amoureuse.

J'aime dire « tête de con », plus décisif que « con » tout court.

J'aime gratter mes piqûres de moustique tout doucement, et avoir comme un micro orgasme cutané.

J'aime les mots doux et les mots crus.

J'aime la mélancolie, qui rend la tristesse belle.

J'aime le goût de ton cou au milieu de la nuit.

J'aime écrire des trucs idiots sur les vitres embuées.

J'aime que tes yeux me déshabillent. Ils ont une avidité que tes mains ne savent pas reproduire.

J'aime l'odeur des draps qui ont trop dormi.

J'aime la piste 11 de The rise and fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars.

J'aime les oranges amères et les patates douces.

J'aime avoir des idées lumineuses, surtout la nuit.

J'aime que tu me dises oui.

 

 

 

 

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14 août 2013

Ne te brade jamais

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" "Ne renonce pas à ta dignité, petite, ne te brade plus jamais comme ça, et surtout pas pour un foutu chemin que tout le monde connait. Tu es précieuse. Nous sommes tous précieux. Tu mérites un amour où l'autre aurait envie d'aller voir des endroits avec toi sans pour autant te torturer. Promets-moi de chercher un amour comme ça et de ne pas accepter les autres", me dit-il en me quittant.
Et je me mets à penser que dans la vie il n'y a pas comme seule possibilité de se laisser engloutir par la merde, ou d'y engloutir les autres, ou de mourir."

Milena Agus (encore), Quand le requin dort

 

13 août 2013

Sans magie, la vie a un goût d'épouvante

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" Un jour, Madame a pris son courage à deux mains, et a demandé à l'amant s'il l'aime un peu. Il a souri et il a dit qu'on n'aime pas un peu. Ou on aime, ou on n'aime pas. Madame était allongée sur le lit, nue à côté de lui qui s'est relevé brusquement, s'est rhabillé, est passé dans la pièce d'à côté. Alors Madame a senti l'épouvante la frôler, elle s'est rhabillée aussi en se promettant de ne plus jamais poser de questions aussi idiotes. Des questions aussi idiotes détruisent toute la magie, et sans magie, la vie a un goût d'épouvante."

Milena Agus, Battement d'ailes

 

11 août 2013

Red temptation

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Délices de vacances, délices de l'été...Délice...c'est un si joli mot, je trouve. Un mot délicieux.

 

 

26 juillet 2013

Moi l'amour, je le hais.

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"L'amour, c'est pas pour moi, disait Noemi en sanglotant, je le savais bien que c'était pas mon truc. Je ne sais pas comment on fait. A ce dîner épouvantable où il m'a invitée, on n'était même pas assis l'un à côté de l'autre et il a fait comme si de rien n'était, comme si j'étais une amie comme une autre. Il est fourbe, cet homme, il avance masqué. Pourquoi il ne m'a pas laissée tranquille? Tout allait si bien, et maintenant j'ai envie de mourir quand je sais qu'il ne sera pas là. Je me fiche de tout le monde. De vous aussi, qui êtes ma famille. Je me fiche de ton bébé, alors qu'avant je faisais des prières. Je me fiche que notre soeur fasse une tentative de suicide. D'ailleurs je me dis qu'elle devrait le faire. A quoi bon être sur terre, quand on est comme elle? Et nous tous, sur terre, qu'est-ce qu'on y fait? Et je me fiche même de la maison. Tu te rappelles combien je l'aimais, le soin que j'en prenais, les économies, les projets, ces nuits passées à faire les comptes? Alors que maintenant, s'il est en retard, j'ai envie de la démolir de mes propres mains, avec tout ce qu'elle contient. Ce bric-à-brac. Ces souvenirs des morts. Même Dieu, je ne le prie plus que pour qu'il me téléphone, qu'il vienne me voir, qu'il m'emmène dans cet endroit affreux. Affreux. Et qui me paraît le plus bel endroit du monde. Je ne suis pas faite pour l'amour. Je ne tiens pas le choc. Moi l'amour, je le hais. Je le hais."

Milena Agus, La comtesse de Ricotta

 

28 juin 2013

A la croisée des chemins

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A la croisée des chemins il y a ton coeur qui doute. Il y a tes yeux qui se perdent et cherchent d'autres yeux. Il y a le bruit des souvenirs, et l'avenir qui te tend la main. Des routes s'ouvrent, d'autres se ferment pour toujours. Il faut choisir. N'aies pas peur de regretter. Ne t'oublie pas en chemin, et fais de la place aux autres pas que les tiens. A ceux qui accompagnent. A ceux qui s'emmêlent. Aux pas à la traînent, et à ceux qui courent devant. Aux miens qui te suivront de loin. "Ne marche pas seule trop souvent, la route est longue, tu t'ennuierais, toi l'insatiable, toi l'amoureuse, toi la mangeuse de vie". Alors choisis bien ton chemin, lâcheuse, choisis celui qui t'attire, celui qui t'aspire, celui qui t'illumine et te rend si radieuse rieuse heureuse. Celui qui n'est pas le mien. Que ta route soit la bonne. Jusqu'à la croisée des chemins.

 

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